Archives de catégorie : Presse

RIVERS OF LONDON de Ben Aaronovitch bientôt adapté en série TV

Les studios de la chaîne de télévision britannique Sky ont rejoint la société de production Pure Fiction dans le projet de développement d’une série TV adaptée du roman de Ben Aaronovitch, RIVERS OF LONDON. L’auteur sera producteur exécutif de la série. Aucune date n’a encore été confirmée. (Pour plus de détails, lire l’article de Deadline.)

Auteur prolifique, Ben Aaronovitch a vendu plus de huit millions de livres à travers le monde, et aussi travaillé en tant que scénariste pour la série culte britannique Doctor Who.

Le livre, publié en 2011 chez Gollancz/Orion, est le premier volume d’une quinzaines de romans et novellas d’urban fantasy dont le protagoniste, Peter Grant, est un jeune officier de la police londonienne. Après avoir travaillé sur une affaire de meurtre avec un témoin qui s’avère être un fantôme, il est engagé dans une unité de la police spécialisée dans la magie et le surnaturel. Il devient alors le premier apprenti sorcier anglais depuis plus de soixante-dix ans, et les affaires dont il s’occupe ensuite le mettent en contact avec des dieux, des déesses et toutes sortes d’activités fantastiques.

Barbara Kingsolver récompensée par la National Book Foundation

La National Book Foundationa remis à Barbara Kingsolver la Medal for Distinguished Contribution to American Letters 2024, lors de la 75e cérémonie des National Book Awards le 20 novembre 2024. L’œuvre considérable de Kingsolver comprend des ouvrages de fiction, de non-fiction, de poésie, de journalisme d’investigation et d’écrits scientifique. Son dernier roman, Demon Copperhead (On m’appelle Demon Copperhead, albin Michel, janvier 2024, traduction de Martine Aubert), a remporté le Pulitzer Prize for Fiction 2023 et a été sélectionné par le Book Club d’Oprah Winfrey.

Cette prestigieuse Medal for Distinguished Contribution to American Letters est décernée chaque année à une personne qui a enrichi le patrimoine littéraire américain avec son œuvre. Depuis qu’elle a été décernée pour la première fois en 1988, un certain nombre d’écrivains l’ont reçue notamment Toni Morrison, Ray Bradbury, Stephen King, ou encore Maxine Hong Kingston.

« L’écriture de Barbara Kingsolver embrasse le personnel et le politique, examinant des questions complexes de justice sociale, exaltant le monde naturel et explorant le changement social progressif avec soin et spécificité », a déclaré Ruth Dickey, directrice exécutive de la National Book Foundation. « Pour elle, l’écriture est un outil d’activisme communautaire, un moyen de mettre en lumière certaines des injustices environnementales et sociales les plus complexes de notre époque, et une forme d’art qui lui permet de partager avec le monde les histoires de ses Appalaches bien-aimées. »

Celle qui se décrit comme une « fille de la campagne du Kentucky déguisée en robe scintillante » a déclaré : « J’ai écrit pendant des crises, pendant des présidences qui se sont succédé ; j’ai assisté à des éclipses totales. Je sais que lorsque tout devient sombre, le soleil est toujours là…
Les écrivains doivent poser les grandes questions, effrayantes et inconfortables, pour les personnes qui ont vraiment besoin de nous. Nous sommes à notre meilleur lorsque nous sommes des perturbateurs, lorsque nous ébranlons l’égocentrisme, lorsque nous incitons les gens à se détacher d’eux-mêmes pour pouvoir regarder dans l’âme d’autrui. Cette empathie est notre salut.
Nous sommes toujours le seul espoir des uns et des autres, comme l’a dit James Baldwin… La vérité et l’amour ont été frappés tant de fois… mais la vérité est comme le soleil derrière l’éclipse. Elle est toujours là, et l’amour reste vivant si on l’entretient… Notre tâche est d’inventer une meilleure fin. Nous sommes nombreux à le faire. Nous ne sommes pas effacés.
Nous sommes toujours là, comme le soleil derrière l’éclipse.»

Kingsolver a également été récompensée par l’American Booksellers Association, l’American Library Association, la James Beard Foundation et la PEN/Faulkner Foundation, entre autres. En 2011, l’ambassadeur Richard C. Holbrooke lui a remis le Distinguished Achievement Award, précédemment connu sous le nom de Lifetime Achievement Award, dans le cadre du Dayton Literary Peace Prize, pour l’ensemble de son œuvre. Elle est la seule auteure à avoir reçu deux fois le Women’s Prize for Fiction britannique, en 2023 pour Demon Copperhead et en 2010 pour The Lacuna (Un autre monde). Kingsolver a été admise au sein de l’American Academy of Arts and Letters en 2021.

 

Elena Kostioutchenko remporte le Pushkin House Book Prize 2024

Photo credit: Rocio Chacon

Elena Kostioutchenko s’est vu décerner le Pushkin House Book Prize 2024, qui lui a été remis à Londres le 14 juin dernier en présence de l’une de ses traductrices et de son éditeur britannique.

La Pushkin House est un espace artistique, culturel et social situé à Londres qui explore, remet en question et débat de la culture et de l’identité russes aujourd’hui. Le Pushkin House Book Prize a été créé en 2013 afin de récompenser et d’attirer l’attention sur les ouvrages de non-fiction provenant de Russie ou portant sur ce pays, écrits ou traduits en anglais. Les sujets des livres sélectionnés ne concernent pas seulement la vie et la culture à l’intérieur des frontières de l’actuelle Fédération de Russie, mais aussi l’expérience de ceux dont les terres natales ont été affectées par l’Empire russe et l’Union soviétique.

Les éditions Noir sur blanc ont publié l’édition française, intitulée RUSSIE, MON PAYS BIEN-AIME, en février 2024 dans une traduction d’Emma Lavigne et Anne-Marie Tatsis-Botton.

« Être journaliste, c’est dire la vérité. Avec Mon pays bien-aimé, Elena Kostioutchenko documente son pays, tel qu’il est vécu par celles et ceux qu’il efface systématiquement, par exemple les filles de la campagne recrutées comme travailleuses du sexe, les personnes queer des provinces éloignées, les patientes et les médecins d’une maternité ukrainienne – et les journalistes, dont elle fait partie.
Cet ouvrage est le portrait singulier d’une nation, et celui d’une jeune femme qui refuse de garder le silence. En mars 2022, alors qu’elle est reporter pour Novaïa Gazeta, l’un des derniers journaux russes indépendants, Kostioutchenko se rend en Ukraine pour couvrir la guerre. Elle se donne pour mission d’informer les Russes sur les horreurs que Poutine commet en leur nom. Elle sait dès le début que si elle retourne dans son pays, elle risque d’être condamnée à quinze ans de prison, sinon pire. Portée par la conviction que la plus grande forme d’amour et de patriotisme est la critique, elle continue à écrire, nullement découragée, les yeux grand ouverts. »

Le Prix allemand de la non-fiction 2024 décerné à Christina Morina

L’historienne Christina Morina a reçu le 11 juin le Prix allemand de la non-fiction 2024 (Deutscher Sachbuchpreis 2024) pour son ouvrage TAUSEND AUFBRÜCHE (« Mille nouveaux départs. Les Allemands et la démocratie depuis les années 1980 »). Le livre avait déjà été sélectionné pour le Prix de la foire du livre de Leipzig de cette année.

Voici le commentaire du jury :

« Tout le monde s’accorde à dire que les démocraties sont en crise dans le monde entier. Mais la question de savoir ce que signifie réellement vivre la démocratie est souvent reléguée au second plan. Christina Morina utilise des sources peu considérées jusqu’à présent pour montrer à quel point la conception de la démocratie a évolué différemment en Allemagne de l’Est et de l’Ouest depuis les années 1980. Son analyse de l’histoire contemporaine, très instructive et raffinée sur le plan méthodologique, se base sur des lettres, des pétitions et des tracts et donne une voix aux citoyens et citoyennes de la RDA et de la RFA. Avec ce livre, Christina Morina donne des impulsions surprenantes et nécessaires aux discussions sociales actuelles. Son livre prend beaucoup de risques sans polariser ; la démocratie est un processus, pas un état. »

Le Prix allemand de la non-fiction est décerné chaque année à un ouvrage exceptionnel de non-fiction publié en langue allemande qui stimule le débat social. Il est doté d’une récompense de 25 000 euros. Depuis le début du concours, les sept membres du jury ont examiné 225 titres publiés depuis avril 2023.

Christina Morina est professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Bielefeld en Allemagne. Ses recherches portent sur l’histoire sociale et mémorielle du nazisme, sur l’histoire politique et culturelle de l’Allemagne divisée et réunifiée ainsi que sur la relation entre l’histoire et la mémoire. Elle a étudié l’histoire, les sciences politiques et le journalisme aux universités de Leipzig, de l’Ohio et du Maryland et a obtenu son doctorat en 2007.

Les droits de langue française sont toujours disponibles.

ALL THE SINNERS BLEED de S.A. Cosby remporte le Grand prix des lectrices de Elle 2024

 

S.A. Cosby a remporté hier soir le Grand prix des lectrices de Elle dans la catégorie policier pour ALL THE SINNERS BLEED, paru chez Sonatine en janvier 2024 sous le titre LE SANG DES INNOCENTS (traduction de Pierre Szczeciner).

Le Grand prix des lectrices de Elle a été créé en 1970 par Hélène Lazareff en opposition aux jurys littéraires traditionnellement composés de professionnels (écrivains, journalistes ou éditeurs). En effet, les vainqueurs du prix Elle sont désignés par un jury de lectrices amateurs indépendantes. La création des catégories « Prix Elle du meilleur roman » et « Prix Elle du meilleur document » remonte à 1977, et fut étendue au meilleur roman policier à partir de 2002. Chaque année, 120 lectrices sont sélectionnées parmi les candidates ayant présenté leurs lectures et une chronique de livre. Elles sont organisées autour de 8 jury tournants mensuels de quinze lectrices et seront chargées de lire l´ensemble de la sélection faite par le magazine Elle qui exclut d´office les titres déjà reconnus par les grands prix littéraires. En 2024, 56 livres étaient sélectionnés toutes catégories confondues.

 

(Source : Babelio)