Où vivaient les gens heureux de Joyce Maynard, paru en août 2021 aux éditions Philippe Rey dans une traduction de Florence Lévy-Paolini, vient de remporter Le Grand prix de littérature américaine. Ce prix récompense chaque année un roman américain paru depuis le 1er janvier et se distinguant par ses qualités littéraires de premier plan.
Le jury a vu dans l’ouvrage « un livre d’une grande subtilité où Joyce Maynard explore magistralement la gamme des sentiments, à travers le portrait d’une femme des années 1970 à aujourd’hui. A la fois réflexion sur le couple et sur la famille, ce roman restitue avec finesse tout ce dont sont faites nos vies, face à un monde et une société en perpétuel mouvement. »
Le roman :
Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l’optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l’accomplissement d’un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour jses enfants. Cette vie au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d’imagination, lui offre des joies inespérées. Et si entre Cam et Eleanor la passion n’est plus aussi vibrante, ils possèdent quelque chose de plus important : leur famille. Jusqu’au jour où survient un terrible accident…
Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine – libération sexuelle, avortement, émancipation des femmes jusqu’à l’émergence du mouvement MeToo… Chaque saison apporte ses moments de doute ou de colère, de pardon et de découverte de soi.